Agriculture: Jean-François Roberge réitère son plein soutien à la gestion de l’offre et aux agriculteurs

CHAMBLY – Alors que les discussions portant sur la renégociation de l’Accord de libre-échange nord-américain (ALÉNA) s’accélèrent entre le Canada et les États-Unis, le député de Chambly Jean-François Roberge réitère son appui, ainsi que celle de sa formation politique, la Coalition Avenir Québec (CAQ), au système de gestion de l’offre ainsi qu’à l’ensemble des agriculteurs du Québec.

Au cours de ces négociations, la partie américaine a souvent demandé des concessions importantes au Canada quant au système de gestion de l’offre, voire carrément son abolition. Pour le député Roberge, cependant, il serait inacceptable d’affaiblir ou d’abolir ce système. « La gestion de l’offre est essentielle pour assurer aux producteurs agricoles d’obtenir un prix juste par rapport aux coûts de production qu’ils doivent défrayer au Québec. Le modèle de fermes familiales dont s’est dotée la collectivité agricole dynamise nos régions et assure leur pérennité», soutient-il.

Jean-François Roberge rejoint ainsi les propos de sa collègue Sylvie D’Amours, députée de Mirabel, et porte-parole de la CAQ en matière d’Agriculture. Celle-ci a profité des propos tenus par des adversaires politiques en début de semaine pour réitérer l’adhésion totale de la CAQ à la gestion de l’offre. «Nos adversaires politiques vont tenter par toutes sortes de façons d’induire les producteurs agricoles en erreur sur nos intentions, uniquement dans le but de susciter des craintes. Je tiens à rappeler que ce sont ces deux partis qui se sont échangé le pouvoir dans les dernières années et qui n’ont pas réussi à doter le Québec d’une politique agricole qui répond véritablement aux besoins des agriculteurs, et ce, après le dépôt de neuf rapports qui traînent sur une tablette depuis les quinze dernières années», a rappelé la députée.

Rappelons que la CAQ est engagée depuis longtemps auprès des agriculteurs du Québec. Son chef, François Legault, s’est d’ailleurs engagé à mettre sur pied un fonds d’au moins 50 millions de dollars pour encourager les investissements privés en agriculture. La CAQ avait également présenté à l’Assemblée nationale une motion, refusée par les libéraux, pour mettre fin à l’accaparement des terres agricoles au Québec.