Bilan positif pour le député de Borduas à l’Assemblée nationale

BELOEIL – Les travaux à l’Assemblée nationale sont terminés pour cette période et reprendront en février. L’heure est aux bilans et celui du député Simon Jolin-Barrette s’avère fort positif.

Le député de Borduas parle avec satisfaction du travail qu’il a accompli à l’Assemblée nationale cette session. Il est entre autres heureux d’avoir déposé ses douzième et treizième projets de loi, un concernant la création d’un registre pour les assurances-vie, l’autre touchant les contrats de services funéraires préalables.

« Une personne peut prendre des arrangements funéraires préalables dans le but d’éviter des soucis financiers à ses proches à son décès. Or, si cette personne n’a pas avisé sa famille, cette dernière n’a aucune façon d’être mise au courant. Il se peut donc que la famille paie pour des arrangements, alors que les coûts avaient déjà étaient défrayés », explique Simon Jolin-Barrette. « C’est un peu la même chose avec les assurances-vie: si les proches ne sont pas au courant, il se peut qu’elles ne reçoivent jamais les montants auxquels elles ont droit. »

Il a également déposé une motion qui demandait au gouvernement fédéral de nommer un juge québécois à la tête de la Cour suprême du Canada, puisque la juge en chef des 18 dernières années, Beverly McLachlin, prend sa retraite.

« Le Québec est la seule province qui travaille avec le Code civil, indique le député. Par respect pour cette particularité, il y a cette tradition qui veut qu’il y ait alternance entre un juge québécois et un juge issu d’ailleurs au Canada à la tête de la Cour suprême. »

La motion de Simon Jolin-Barrette a été appuyée par l’ensemble des députés qui siègent à l’Assemblée nationale, et a été acheminée au Parlement, à Ottawa. « On a appris cette semaine que c’est Richard Wagner, originaire de Montréal, qui siégera à la tête du plus haut tribunal du pays. Et je suis convaincu que cette motion a eu un impact dans la décision de Justin Trudeau. »

Autre source de satisfaction : la création du Cercle des jeunes parlementaires, dont il est l’initiateur. Il s’agit un lieu d’échange transpartisan où les élus de 35 ans et moins pourront discuter et prendre position sur de grands enjeux de société. « Il s’agit également d’inciter les jeunes à s’impliquer et à briguer des postes de pouvoir », poursuit Simon Jolin-Barrette.

On se souvient aussi qu’ils déposé deux pétitions à l’Assemblée nationale cette session : la première demandant au gouvernement d’assurer une meilleure protection de la rivière Richelieu, et la deuxième voulant qu’un article du Code civil soit modifié afin que les personnes adoptées aient accès aux dossiers médicaux de leur famille biologique.

Du concret pour la circonscription

Évidemment, la circonscription de Borduas n’a pas été en reste. Le député est entre autres fier d’avoir offert un soutien financier afin que davantage de berlingots de lait soient distribués aux enfants dans les écoles primaires de la Vallée.

« Cette contribution a permis de doubler le nombre d’enfants qui reçoivent du lait dans les écoles de la région : il y en avait 400, il y en a maintenant 800 », raconte Simon Jolin-Barrette. « De plus, grâce à ce soutien supplémentaire, l’école de Saint-Denis-sur-Richelieu, qui n’était pas desservie auparavant, reçoit également des berlingots. »

Le député a également soutenu une initiative du Conseil 2905 des Chevaliers de Colomb qui a offert plus d’une soixantaine d’habits de neige neufs à des enfants dans le besoin.

Simon Jolin-Barrette a en outre demandé à la ministre de la Culture, Marie Montpetit, de mandater son ministère pour que la valeur patrimoniale du mont Saint-Hilaire soit étudiée. « Suite à une pétition qui avait été déposé, la ministre nous a dit qu’elle n’avait pas d’études en mains qui démontrait la valeur patrimoniale de la montagne. Je lui ai demandé de procéder aux études nécessaires. »

Il a enfin présenté un projet de loi d’intérêt privé afin d’assurer la gratuité du stationnement du CLSC des Patriotes à Beloeil. « C’est une question d’accessibilité aux services de santé de proximité. Sans compter que c’est la ville de Beloeil qui a donné le terrain. Les citoyens n’ont pas à payer deux fois. »

Et pour l’année 2018 ?

Simon Jolin-Barrette compte poursuivre les travaux parlementaires toujours avec le même aplomb et le même sérieux. « Je vais aussi continuer à faire cheminer auprès du gouvernement les dossiers qui tiennent à cœur à la population d’ici. »