Dernière séance du conseil municipal à Chambly: des échos dans la presse nationale !

CHAMBLY – Brusque réveil ce matin pour la collectivité chamblyenne, qui a vu la dernière séance de son conseil municipal faire la manchette d’un grand quotidien. Dans le Journal de Montréal, (édition du jeudi 5 avril), sous la plume de Matthieu Payen, nous apprenons qu’une résolution a été adoptée mardi soir (3 avril), pour mandater une firme d’avocats afin d’intervenir pour mettre fin à ce qui serait de la «diffamation systémique» de citoyens envers le premier magistrat de la municipalité.

Le maire Lavoie, ainsi que des autorités de la Ville de Chambly, seraient la cible d’allégations diffamatoires répétées, qui s’échelonneraient sur une longue période de temps et diffusées sur plusieurs réseaux sociaux».

Cette résolution, votée par six conseillers, a été rejetée par deux conseillers, soit Mario Lambert et Alexandra Labbé.

Odonymes

Les dossiers concernant les changements d’odonymes dans la bourgade à la fortification célèbre ainsi que la transparence quant à la captation visuelle des assemblées du conseil municipal, sont le centre de débats entres citoyens et élus depuis le début de l’année 2018.

Dans la foulée de l’avalisation le 26 mars, des changements et déplacements d’odonymes à Chambly par la Commission de Toponymie du Québec, les grands quotidiens ont dirigé leurs caméras sur le dossier concernant la rue Colborne, qui est reconnue par plusieurs (historiens émérites inclus), comme une «hérésie de l’histoire», qui se devait d’être corrigée.

Ce dossier découlait d’un autre, porté par des opposants au projet du remplacement et déplacement vers la rue Colborne de l’odonyme de la rue Ostiguy, une rue patrimoniale plus que centenaire liée à son emplacement actuel, et qui fait l’objet de la signature d’une pétition d’un mouvement citoyen (déposée lors de la séance du conseil du 3 avril ) et qui, à ce jour, a recueilli 2,200 signatures, dont les trois quarts de résidents de Chambly; les autres étant des signataires des municipalités sises autour du bassin de Chambly.

Rappelons que lors de la séance du 3 avril, les journalistes qui se sont présentés à l’hôtel de ville ont été avisés par un gardien de sécurité qu’il leur était interdit de filmer la séance à l’aide de leur téléphone cellulaire.

Mise au courant par l’intervention des agents de sécurité, la Fédération des journalistes professionnels du Québec (FPJQ) a acheminé une plainte au MAMOT (Ministère des Affaires municipales et de l’Occupation du territoire), concernant le règlement de la Ville de Chambly interdisant la captation d’images.