REM: Jean-François Roberge réitère son appui au projet et continuera ses démarches pour une gare à l’intersection des autoroutes 10 et 35

CHAMBLY – Jean-François Roberge dénonce avec vigueur la volonté du Parti Québécois (PQ) d’abandonner la construction du Réseau express Métropolitain (REM). Il réitère du même coup son appui à ce projet d’électrification des transports et confirme qu’il continuera de porter la demande, répétée par de nombreux citoyens et élus de la région, de prévoir dans les plans de développement du REM une gare à l’intersection des autoroutes 10 et 35.

Le député Roberge se dit surpris de ce nouveau revirement de Jean-François Lisée. «Avec cette annonce, le PQ vient s’opposer officiellement au projet de transport en commun le plus ambitieux depuis la construction du métro de Montréal. Cette mauvaise idée nous ferait gaspiller des centaines de millions, rien que pour payer des pénalités pour annuler des contrats déjà octroyés pour le REM. C’est n’importe quoi!», s’exclame le député.

À son avis, la nouvelle proposition du chef péquiste ne répond en rien aux besoins des citoyens de Chambly, Saint-Basile-le-Grand, Saint-Mathias, Richelieu et Carignan en matière de mobilité et de transports.

Pour le député, «le Réseau Express Métropolitain, c’est une des clés pour décongestionner les accès à la région du Bassin de Chambly. Le candidat péquiste lui-même le reconnaissait lors de sa course à l’investiture début janvier. Il disait alors que ce projet faisait partie de son plan pour lutter contre la congestion à Chambly. Tout comme son chef, il est dur à suivre», observe le député.

Rappelons que depuis le début de son mandat, le député Roberge s’est particulièrement investi dans le dossier des transports. Celui-ci est intervenu auprès du ministre des Transports afin de faire sécuriser les intersections de la Route 116 à Saint-Basile-le-Grand, en plus de multiplier les démarches pour faire élargir la Route 112 entre Chambly et l’autoroute 30 et pour faire ajouter dans les plans de développement du REM une gare à l’intersection des autoroutes 10 et 35.

Lors de l’étude du projet de loi 137 portant sur le REM, le député de Chambly était d’ailleurs intervenu pour réclamer un tel ajout au tracé. Le ministre des Transports d’alors, Laurent Lessard, avait lui-même reconnu du bout des lèvres que l’important développement démographique de la région rendrait nécessaire, à terme, un tel prolongement.

Active en matière de transport et voulant lutter contre les changements climatiques, la formation politique du député s’est prononcée en faveur du REM et du projet de réseau structurant à Québec, en plus de militer pour l’électrification des transports et le développement du réseau de bornes de recharge pour les voitures électriques. «La CAQ appuie sans réserve les grands projets de mobilité et d’électrification des transports au Québec. Mais le nouveau plan proposé par le PQ, qui sort d’on ne sait trop où, revient à demander aux citoyens de la région de payer pour renoncer à une gare du REM et de se contenter de l’ajout éventuel de quelques autobus en direction du métro Longueuil. C’est une compromission inacceptable», conclut le député.

Photographie : André Corbeij © /Journal le Montérégien.