MARIEVILLE – Avant dernier concert ce soir (9 août), sur «Un air d’été» à Marieville, avec nul autre que Justin Boulet, qui rendra un vibrant hommage à son père Gerry, qui fut entre autres la voix et le célèbre chef d’orchestre de la formation rock Offenbach. Le spectacle «De père en fils», honore la mémoire de son père en chantant tous ses succès qui fera revivre aux spectateurs les belles années de Gerry et d’Offenbach bien sûr !
Né le 12 novembre 1968 à Granby, Justin Boulet aura 50 ans cette année. Il a commencé à jouer de la batterie, vers l’âge de 5 ans. «Mon oncle étant tellement exaspéré que je veuille toujours jouer sur sa batterie, a fini par m’en acheter une! Suivant mon père en tournée, le goût pour la musique grandissait de jour en jour, à 10 ans j’ai donc suivis des cours de batterie pendant 2 ans dans une école privée de Saint-Jean-sur-Richelieu. Le style social (Rumba, cha-cha, meringue) était la base de mon apprentissage», peut-on lire dans la biographie de l’artiste.
À l’âge de 17 ans, il rencontre Ky Anto et Robert Langlois et forme le groupe «Crazy Wink» et recrute Robert Major pour assurer la partie vocale. Ils ne furent qu’un seul spectacle à la Polyvalente Chanoine-Armand-Racicot, le 20 mars 1987 à 11 h 45 ! «La salle bondée d’amis et d’étudiants, le spectacle fut mémorable, car nous avons terminé le spectacle avec «Jail House Rock» d’Elvis Presley, mais interprété par mon père. Ce fût d’ailleurs la seule fois que nous avons été sur la même scène pour jouer ensemble!», mentionne Justin.
Vers l’âge de 20 ans, il rejoint la formation «Trop-Féross», un groupe de métal lourd « heavy métal » de Montréal. Il fait ses premières apparitions télé, dont le Club des 100 watts et Beau et Chaud en compagnie de la chanteuse du groupe Ginette Provost et du guitariste Normand Gendron.
Ayant une demande pour jouer du blues, le groupe s’est dirigé vers une nouvelle orientation musicale. C’est d’ailleurs dans cette période qu’il commencé à faire du chant en interprétant «Deux autres bières» et «Câline de blues» d’Offenbach, tout en assurant la partie de batterie pendant les spectacles. «Ceci m’amena à délaisser la batterie pour aller vers le piano, l’orgue et le chant. 1990 fut une année remplie d’émotions avec la perte de mon très cher paternel», raconte Justin.
Gerry et Justin. (Photo: site Internet de Justin Boulet)
En 1991, il fera cinq hommages à Gerry ou à deux reprises, le groupe a fermé une partie de la rue Laurier à Saint-Jean-sur-Richelieu. C’est à la «Pointe aux Cafés» le 18 juillet 1991 qu’il fait le premier spectacle intitulé «En mémoire de Gerry», décédé l’année d’avant.
«J’y avais joué plusieurs chansons de «Presque 40 ans de Blues» ainsi que «Rendez-vous doux» ainsi que des classiques d’Offenbach. C’est l’année suivante, nous avons reçu l’autorisation de la ville de Saint-Jean-sur-Richelieu pour fermer la rue Laurier afin de mettre un écran géant. Johnny Gravel et Dan Bigras étaient au rendez-vous afin de rendre un vibrant hommage à leur chum. Une de mes plus émouvantes performances de scène fût ma prestation avec le groupe Corbach, sur la rue Ontario à Montréal, le 23 juin 1991, devant plus de 30 000 personnes, j’ai interprété Faut que j’me pousse, un moment mémorable !», poursuit Justin boulet.
Cet été, Justin Boulet de promène un peu partout au Québec avec son spectacle hommage à son père. Il est aussi en préparation du spectacle hommage «Gerry, 30 ans de rendez-vous doux» qui sera présenté en grande première lors du prochain Festival des Montgolfières de Gatineau au début du mois de septembre.
Sorti le 15 juin 1988, l’album «Rendez-vous doux» qui contient les succès «Angela», «Les yeux du cœur», «Toujours vivant», «Un beau gros bateau», «La femme d’or», «Une dernière fois», s’était écoulé à près de 400, 000 exemplaires.
Le spectacle de Justin Boulet offert ce soir au parc Crevier à Marieville est gratuit et débutera à 20 h. Apportez vos chaises !