BELOEIL – À la fin de la période de mise en candidature, une candidate et un candidat avaient déposé des bulletins de candidature valides. Les membres de Borduas devront exprimer leur choix parmi ces deux personnes lors de l’assemblée d’investiture, ce dimanche 3 juin 2018.
Ainsi la lutte pour le poste de représentant(e) du PQ Borduas en vue de la prochaine campagne électorale provinciale se fera entre Cédric Gagnon-Ducharme et Marilou Alarie.
Cédric Gagnon-Ducharme a été le premier candidat à présenter sa candidature en novembre 2017. Ayant grandi, étudié puis travaillé comme avocat dans la région, il est à la fois animé d’un amour pour son coin de pays, passionné par son territoire unique, à protéger et à valoriser, et par ses gens de cœur fiers de leur identité et de leur appartenance aux rives du Richelieu. Il a, ajoute-t-il, œuvré toute sa vie professionnelle à défendre de façon concrète et efficace des valeurs progressistes, axées sur la représentation et la défense des gens et de leur milieu de vie, de même qu’à développer et encourager des initiatives porteuses d’entrepreneurs.
«Il est inacceptable, que Borduas, et plus largement la Montérégie, soit tombé si loin dans les priorités du gouvernement, que les nombreux élus de la CAQ n’aient su défendre avec vigueur et conviction notre région, son environnement et ses citoyens. Je suis un habitué des luttes, intègre dans mes actions et entier dans mon dévouement, avec l’équipe du Parti Québécois, je n’ai aucun doute que je saurai remettre les enjeux de Borduas au cœur des sensibilités de l’État», avait mentionné le candidat à l’investiture, qui avait lancé sa campagne le 25 novembre, à Beloeil.
Le 8 mai dernier à la Galerie France Malo, à Beloeil, Marilou Alarie accueillait son équipe et les membres. Il était tout naturel pour la candidate de lancer sa campagne sur le thème de la culture.
«Le gouvernement doit revoir sa politique culturelle et c’est un chantier sur lequel je travaillerai avec passion», affirmait Marilou Alarie, qui comme conseillère municipale, a travaillé à la signature de la première politique culturelle de Saint-Bruno-de-Montarville.
La culture et l’ouverture vont donc de pair pour Marilou Alarie, qui soutient la vision de concordance culturelle promue par le Parti Québécois, par opposition au multiculturalisme qui ne reconnaît pas l’existence d’une culture commune québécoise.
«Dans un modèle de concordance culturel, les Québécois et Québécoises d’adoption s’inscrivent dans un processus d’intégration à la collectivité alors que la société d’accueil, elle, a le devoir de créer des conditions favorables au succès de cette intégration. La francisation des nouveaux arrivants est un échec présentement», soutient-elle, rappelant que selon le dernier rapport de vérificatrice générale du Québec, seulement 40 % des immigrants ne connaissant pas le français s’inscrivent à un cours de français, cette proportion était de 60% il y a 8 ans.
«Quel beau rendez-vous démocratique! Dimanche, ce sera l’occasion de montrer l’incroyable vitalité du Parti Québécois de Borduas, cette même vitalité qui nous permettra de ramener la circonscription au Parti Québécois », a pour sa part déclaré le président du Parti Québécois de Borduas, Jean-Guy Baril.
L’assemblée d’investiture du Parti Québécois de Borduas se tiendra le dimanche 3 juin, dès 9 h, au 221, rue Bréboeuf à Beloeil.