Quand les couteaux volent bas…

CHAMBLY – La campagne électorale a pris un nouveau tournant ces derniers jours dans la circonscription de Chambly, les vœux pieux d’une «campagne propre» ayant fait place à une volée de bois vert; la première provenant du candidat péquiste Christian Picard qui accuse le député sortant Jean-François Roberge «d’agent récupérateur» dans le dossier de l’École secondaire de Chambly.  M. Picard a évoqué dans les médias locaux une possible «connivence» de la CAQ avec le parti politique au pouvoir à la Ville de Chambly, dans le dossier d’un éventuel rapatriement d’un service de police. Le candidat péquiste a même avancé la possibilité d’un «deal», advenant une victoire de la CAQ aux prochaines élections.

Dans un communiqué adressé aux médias, Christian Picard y va d’une charge en règle, en accusant le candidat de la CAQ de s’être notamment approprié le dossier de l’implantation des 4e et 5e secondaires à Chambly.

«Contrairement à ce qu’affirme le candidat caquiste, le Parti Québécois s’est également engagé à agrandir l’école secondaire, et ce, depuis plusieurs mois. En fait, le 15 mai 2017, alors qu’il était de passage à Chambly, le chef du Parti Québécois, M. Jean-François Lisée, s’était engagé à réaliser l’agrandissement de l’école secondaire de Chambly: « Ça aurait dû être réglé depuis longtemps », avait dit M. Lisée. C’était bien avant la prise de position de la CAQ», avance Christian Picard.

«Comment se fait-il que sans moyen et sans employé, j’ai informé la population que nous avions des écoles vétustes dans la circonscription. Douze (12) sur seize (16) ont une note D ou E. C’est son rôle (à Jean-François Roberge) de s’assurer que les fonds soient présents pour rénover les écoles et après quatre (4) ans de mandat caquiste, nos écoles se sont détériorées énormément», poursuit M. Picard.

«M. Lisée avait souligné que l’incapacité du ministère de l’Éducation de prendre en compte ce qui va arriver dans deux ou trois ans est très problématique puisqu’on n’agrandit pas les écoles à temps pour absorber les nouveaux enfants. De plus, j’étais le seul candidat de la circonscription de Chambly présent avec la Commission scolaire pour appuyer la nouvelle demande d’agrandissement», rappelle Christian Picard.

Tant du côté du maire de Chambly que du député sortant Jean-François Roberge, «l’effet de toge» du candidat péquiste les aura laissés de marbre; l’un accusant M. Picard de vouloir donner un nouvel élan à une campagne qui battrait de l’aile et l’autre, s’appuyant sur son bilan, ses engagements et sa mission à vouloir servir les plus hauts intérêts de la population locale.