Sous le sol de Chambly !

 Paul-Henri Hudon

HISTOIRE – Au moment où sont diffusées les émissions télévisées “Sous les toits de la seigneurie de Chambly”, voici que sous le sol de Chambly, on vient de découvrir des traces archéologiques d’occupation autour de la maison Boileau.

Ce fait constitue une avancée importante dans la découverte de notre histoire locale. Il faut que cet endroit, ce carrefour routier important depuis l’ère amérindienne, contienne plusieurs vestiges humains, pour que dans le peu d’espace de temps alloué aux archéologues, on ait trouvé rapidement des marques et des restes du passage de l’homme.

La maison Boileau. (Photo: André Corbeij ©)

Soulignons d’abord que c’est la première fois, de mémoire d’homme, que la Ville de Chambly investit dans la recherche archéologique. C’est tout à l’honneur de ceux qui, à la Mairie ou aux ministères, ont décidé de s’intéresser à nos richesses “archaïques”, Bravo !

Y a tant de passé dans nos arrières-cours, le long de nos vieilles rues (Richelieu, rue Centre, avenue Bourgogne, rue Martel), et aux carrefours des traversiers et des ponts (ile Demers, rue Daignault, gares des chemins de fer), près des lieux de sépultures les lieux des moulins, des sites de loisirs et des postes de commerce ancien).

L’intérêt citoyen s’est aussi affirmé. Il y a désormais une préoccupation tenace pour la conservation et la mise en valeur de toutes les formes de notre patrimoine. Mentionnons aussi que les visiteurs, les touristes ne pourront que s’extasier non seulement de notre riche histoire ancienne, encore visible dans nos murs de pierre et notre architecture, mais aussi admirer le passé disparu et retrouvé dans ses fondements d’origine.

Est-ce que nous rêvons, si on voit autour de la maison Boileau restaurée et servant de point de chute pour les touristes, si on voit bientôt, dis-je, de l’interprétation archéologique ?

Nous souhaitons que cette première initiative ne reste pas sans lendemain. Que la curiosité pour le passé enfoui s’étende. Que l’intérêt populaire demeure grandissant. C’est la firme Artéfactuel qui a réalisé les travaux.

Photographies avec permission de l’auteur André Bujold.